Empreinte de plus de naïveté sans doute mais tout aussi prometteuse de beaux jours,
la publicité du début du XXe siècle possède quand même quelques accents
hardis. Jetez-y donc un coup d'oeil.
Appréciez : "Chauves!
Je donne 100.000 frs à qui prouvera que la célèbre sève capillaire du
dermologiste F. OLBE n'arrête pas la chute des cheveux en deux jours et
ne les fait pas repousser à tout âge sur les têtes les plus chauves et
dans leur nuance naturelle." Oui, vous avez bien lu. C'était
une très coquette somme à l'époque et démontrer qu'une lotion magique ne
fait pas ses preuves en deux jours, devait être très simple. Pas de
quoi s'arracher les cheveux... Et pourtant. J'imagine que l'annonceur
dissimulait une astuce quelque part. Vous ne pensez tout de même pas
qu'il était prêt à débourser cette fortune.
Notre époque n'a rien inventé et les escroqueries en tous genres
pullulaient déjà. La mémoire reconstituée de façon extraordinaire en
cinq leçons! Tous les secrets de la magie noire et de la sorcellerie
dévoilés! L'avenir dévoilé dans un jeu de 32 cartes! Le docteur Omnès de
la Faculté de Médecine de Paris (NDLR : euh de quelle université
s'agit-il?) guérit tout grâce au Zidal, un remède héroïque!
La publicité connaît l'art du recyclage depuis belle lurette. ©
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